Du photographe Congolais Mouanda BAUDOIN

Né au Congo Brazzaville, il y vit et travaille. Il est lauréat du prix Roger Pic 2022 de la SCAM.
Il débute la photographie en 1993 grâce à l’appareil photo de son père qu’il manipule en son absence, et qui lui revient finalement. Très vite, il « chronique » la vie brazzavilloise pour les journaux de la place et se fait surnommer « Photouin ». Il se consacre ensuite à l’histoire de son pays et notamment aux guerres qui ont endeuillé le Congo. Élu meilleur photographe par le jury de l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa puis récompensé aux 5ème Jeux de la Francophonie à Niamey (Niger) en 2003, il bénéficie en 2007 d’une résidence à Paris où il suit un stage de perfectionnement en journaliste au CDPJ et intègre ESA 75 (Ecole Supérieur des arts) à Bruxelles. Il y croise les sapeurs congolais de Paris et s’y intéresse. Il photographie une série des sapeurs et les photos sont présentées en 2009 au Musée Dapper (Paris) puis au musée des confluences à Lyon en 2010. Il expose aux Rencontres Africaines de la Photographie de Bamako en 2009 où il reçoit le prix de la Fondation Blachère et le prix Jeune talent ainsi que le soutien de Bolloré Africa Logistics qui accompagne la tournée de ses photographies dans les principales capitales africaines. Depuis il expose au Bénin, Paris, Arles, Helsinki, Japon, Chine, Seattle. Il remporte la médaille d’argent aux 7èmes Jeux de la Francophonie à Nice en France puis remporte le prix pour la région Afrique centrale du concours photographique « La beauté en Afrique dans tous ses états ». Il collabore avec de nombreux journaux, parmi lesquels Jeune Afrique, Planète Jeune, Afrique Magazine, Le Monde, Express styles, Libération, VSD, l’Humanité, Magazine Photo…
Il est promoteur du Centre Classpro-Culture à Brazzaville (autofinancé par lui-même) composé d’une bibliothèque pour enfants, d’une salle de formation, d’un laboratoire photo, d’une galerie d’exposition de 120m2 et d’une mini salle de théâtre.

Ce projet est né pour questionner les pénuries d’eau perpétuelles en Afrique depuis de nombreuses années. Cette exposition sonne l’alarme et sensibilise sur l’importance de l’eau pour l’hygiène et la survie de l’humanité. L’eau potable ou de qualité est un droit pour chaque humain, elle relève d’une urgence économique et sociale. Sa faible production constitue un frein au développement d’un pays.
Paradoxalement, mon pays le Congo est jaugé sur un fleuve « le fleuve Congo » quatrième plus grand fleuve du monde et des milliers de personnes parcourent des kilomètres à la recherche de l’eau potable. 40,5% de la population ont accès à l’eau potable, soit moins de la moitié de la population, un pays où il y’a deux saisons des pluies dans l’année, soit 6 à 8 mois de pluie /an.
La Sueur du robinet est un message, un cri et une exigence d’amélioration pour tous ces pays en Afrique et dans le monde qui ne font pas une bonne gestion de cette problématique.